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Curiosity has not killed the cat... ツ

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7 février 2021

Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris

Redécouvrir Little Miss Sunshine.

Je n'avais pas vu avant ce soir toutes les thématiques du mythe américain. Le rêve américain. L'idée qu'il suffit d'avoir la gagne. Le personnage anti-héro suicidaire - 'the failure'. Le fait de ne pas pouvoir s'exprimer. Etre bridé.

La route. L'impression d'avancer quelque part. Accomplir un rêve - même si ce n'est pas exactement le sien - même si ce rêve ne se concrétise pas comme on se l'était représenté - même si notre rêve s'accroche à des représentations inconscientes que l'on ne maitrise pas.

Retrouver pied face à une impression de ne rien maitriser. Etre dans l'instant présent. Courir derrière cette caravane pour pouvoir avancer vers un rêve d'enfant.

La brutalité d'un père - qui crée une pression monstre envers les autres - ses enfants et tout ceux qui l'entourent. Perdu. Besoin vital de s'accrocher à quelque chose - les règles...

La figure féminine de la mère qui rassemble la famille.

Le film prend une autre ampleur quand on étudie Mort d'un Commis Voyageur par Arthur Miller... :)

https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/illustrations/thumbnails/telerama_002108_008.jpg?itok=enuVyvN-

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7 février 2021

'Je veux mourir sur scène' par Camilia Jordana

Douceur, créativité, authenticité

Camilia Jordana chante jusqu'au bout 'Mourir sur scène' sur France Inter

https://www.youtube.com/watch?v=ywATw8KbNuA

12 août 2020

Amour Minuscule par Teresa Radice et Stefano Turconi

https://www.bedetheque.com/media/Couvertures/Couv_343050.jpgJe suis tombée sur cette BD par hasard en faisant passer les albums un par un dans ma médiathèque, en quête de quelque chose de nouveau. Amour minuscule. Le titre est un peu fleur bleue mais sur la couverture on peut y voir un couple - une jeune femme et un jeune homme de 30 ans et plus adossés l'un à l'autre plutôt qu'enlacés. Ils se regardent, l'un et l'autre plongé dans le regard de l'autre.

Elle, dessinatrice italienne et lui, calligraphe et professeur d'arabe syrien - forment un couple passionné et poète. L'album ne s'en tient pas à cela. Il s'agit d'un chassé croisé de récits : le passé d'une mère séparée par ses parents argentins, les péripéties de tout un petit monde allant à la rencontre d'un grand sage - le père Saul, la confiance en soi et le désir de créer et de faire confiance, ... Autant de récits emprunts d'humanité qui nous amènent à réflechir sur la question de l'appartenance, de la famille et de l'héritage. Ce qui est important dans la vie est de vivre avec passion et conviction, et d'essayer de transmettre ses valeurs autour de soi. C'est aussi un récit sur l'acceptation des difficultés des autres - quand on pense à la relation mère fille entre les personnages d'Iris et de Maïté. La capacité à aller au delà des souffrances et à prendre les gens tels qu'ils sont.

Il y a aussi la question de la naissance. Donner vie à un enfant et tout ce que cela suggère - dans le ventre de la mère et dans la promesse d'un avenir à construire. A protéger. Enseigner, transmettre, être ouvert d'esprit, continuer à se faire confiance et à créer.

Cette BD est une bouffée d'air frais. https://www.bdgest.com/prepages/Planches/2520_P1.jpg?v=1536928286

Il y a aussi des réalités brutales comme l'évolution de la situation en Syrie et la situation des réfugiés clandestins en Libye et sur les côtes italiennes. Les oeuvres se multiplient aujourd'hui sur la question des réfugiés. Une autre oeuvre passionnante est un autre roman graphique, de Fabien Toulmé cette fois-ci: L'Odyssée d'Hakim. Le Tome 2 en particulier parle de la traversée. Cette obscurité qui glace le sang et fait perdre espoir aux hommes.

Le livre parle aussi de la langue arabe, on peut voir de très belles calligraphies (qui m'ont fait réviser l'alphabet arabe que j'avais appris pendant un semestre à l'université :) ). C'est vraiment très beau, ça me donne envie de reprendre cet enseignement.

Et puis il y a la poésie! Toutes ces citations me donnent envie de creuser et d'en attraper une ou deux en vol pour faire des recherches et me plonger dans un nouvel univers de rêveurs et rêveuses.

Images issus du site :
https://www.bdgest.com/preview-2520-BD-amour-minuscule-recit-complet.html?_ga=2.65946663.868827024.1597269208-299787755.1592991754

6 avril 2020

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch

https://fr.web.img2.acsta.net/pictures/14/01/16/12/06/445377.jpg

Je n'ai pas accroché plus que ça sur Broken Flowers, mais ce Jim Jarmusch là - Only Lovers Left Alive - m'a vraiment semblé génial! Entre l'ambiance nocturne et magnifiquement interminable, les centres d'intérêt des deux amants, les réflexions philosophiques et un sujet d'intrigue pour structurer le tout (avec l'arrivée imposante d'une soeur électrique). Sans oublier le côté musical, entre ambiance baroque et rock indépendant. Ce film est équilibré à souhait.

Je l'ai découvert par hasard, loin d'être fan des films d'horreur ou de vampires. Mais le travail parfois oblige - et c'est ça les joies de l'enseignement aussi! - à nous contraindre à des univers nouveaux. Après discussion, la génialissime bibliothécaire de mon quartier m'a présenté cette oeuvre parmi d'autres.

A voir, dans les moments mélancoliques ou à minuit passé. La vie de vampires version fin 20ème siècle est très bien pensée ici! On est assez loin du show télévisé des années 60 de Dan Curtis (Dark Shadows, repris par Tim Burton plus récemment).

L'une des meilleures scènes: De retour à Tanger. Les amoureux sont assoifés. Eve fait attendre quelques minutes Adam dans une rue de la ville. Adossé contre un mur, deshydraté, ses pas le dirigent vers un concert dans un bar ouvert. Il se laisse hypnotisé par la chanteuse Yasmine Hamdane.

https://www.youtube.com/watch?v=ZgRWIJP7MKw

Image issu du site http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193927.html

6 avril 2020

Miss Islande de Audur Ava Olafsdottir

https://www.zulma.fr/datas/images/livres/miss_islande_bandeau_medicis-l-572187.jpgJ'avais beaucoup aimé l'écriture de Audur Ava Olafsdottir dans Rosa Candida, un roman qui a eu beaucoup de succès et dans lequel on suivait un jeune homme ferru d'horticulture qui essayait de concilier passion et responsabilités.

Comme j'ai l'habitude de le faire lorsque j'aime un.e auteur.e, je me mets à dévorer d'autres de ses romans. J'ai par la suite lu L'Embellie puis l'Exception que j'avais beaucoup aimé aussi. J'aimais les univers créés par l'auteure. 

J'ai donc acheté Le Rouge Vif de la Rhubarbe dès sa sortie mais n'ai pas accroché du tout dès les premières pages. Puis à la médiathèque, la quatrième de couverture de Ör ne m'engageait pas plus que ça. J'attendais un prochain roman qui m'inspirerait davantage... Et il est paru l'année dernière. Aperçu en librairie en flanant - comme cela peut s'avérer dangereux pour les portes-monnaie des bibliophiles - j'ai tout d'abord approché Miss Islande avec scepticisme en le voyant sur les présentoirs. Mais la quatrième de couverture m'a tout de suite plu :

"Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu’à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.

Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…

Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement."

Que dire? Ce roman était une bouffée d'air. Un air islandais avec des paysages magnifiques (fjords, volcans en eruption, petite mousse sur les paysages de lave séchée, univers marin...) et une aventure vers l'émancipation. L'émancipation d'une femme par ce qu'elle est - une écrivaine. Et l'émancipation d'une femme pour la génération pas si dorée que ça lorsque l'on vit avec peu de sous dans les petites villes portuaires en 1963. Parvenir à se créer de la légèreté à travers la création littéraire. Parler de soi face à l'autre. Accepter les différences malgré la société. Se construire avec son regard avant celui des autres.

Voici quelques citations que j'ai retenues :

"J'ai pour tout bagage ma petite valise et ma machine à écrire."

"Mon estomac commence à se retourner, j'ai le mal de mer, la sueur perle sur mon front, tout est mouvement à l'intérieur de moi, un océan noir enfle dans mes veines."

"Je suis en vie.
Je suis libre.
Je suis seule."

Image issue du site de l'éditeur : https://www.zulma.fr/livre-miss-islande-572187.html

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3 mai 2019

Courtes Distances, roman graphique de Joff Winterhart

courtes distancesJe suis tombée sur cette BD lumineuse au hasard de mes fouilles dans ma médiathèque. Ce qui a retenu mon attention est l'origine anglaise du récit. Cela me rappellait mon expérience à Nottingham.

Un jeune homme de 27 ans revient vivre chez sa mère après une dépression sévère. Il est embauché par Keith, une connaissance éloignée de ses parents, semble-t-il dans son entreprise, KLN Ltd qui est spécialisée dans la distribution et le transport (secteur peu florissant dans le quartier). Le nouveau poste de Sam est peu varié, il passe beaucoup de temps à attendre Keith dans la voiture.

Le roman suit le regard poétique et personnel de ce jeune homme qui reprend un rythme de vie et observe finement son univers. On découvre alors une sorte de biopic du personnage de Keith - ce quinquagénaire solitaire et de nature pointilleuse - perçu de manière bienveillante par le jeune homme.

J'ai adoré la douceur et l'authenticité que l'on trouve à la lecture de ces pages. Le regard du jeune homme est très philosophique, bienveillant et cherche à comprendre l'univers qui l'entoure.

Image issu du site des éditions: http://www.caetla.fr/Courtes-distances

29 décembre 2018

Dans la Forêt de Jean Hegland

Dans-la-foretVoici le résumé de la quatrième de couverture : "Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle." (https://livre.fnac.com/a10041496/Jean-Hegland-Dans-la-foret)

Spoiler alerte :) Attention, je vais révéler des éléments de l'intrique dans la suite de ce post...

J'ai adoré le style de ce roman. L'écriture est très agréable, nous suivons les pensées d'un des deux personnages du roman qui aime la lecture et l'écriture. Elle écrit sur un tout dernier cahier que sa soeur a retrouvé pour elle à Noël, alors que les deux soeurs sont loin de tout et dans l'impossibilité d'aller en ville sans essence ou encore de trouver du matériel d'écriture dans un supermarché - quand ceux-ci n'ont pas définitivement mis la clef sous la porte.

J'ai adoré certains passages du livre et ai prélevé quelques formulations très poétiques comme par exemple: "C'était comme si le garrot que le chagrin avait posé sur nos vies se desserrait enfin" ou encore "Le soleil était comme une main sur mes épaules, les oiseaux chantaient au bord de la clairière et un papillon s'est posé sur le sol nu à côté de moi.". Un régal à la lecture.

Si j'ai trouvé le scénario bien amené - dans ce type de fiction, il me semble que garder les choses le plus épuré possible semble être le meilleur moyen de garantir la cohérence d'un scénario - il m'a semblé que la fin de l'intrigue soit un peu trop convenue.

On y prone l'instinct dans ce retour au sauvage, comme s'il suffisait de cela pour survivre. La culture est totalement annihilée dans une sorte d'autodafé. On ne voit pas très bien comment on pourrait retourner à la vie sauvage comme nos ancêtres préhistoriques, après avoir vécu des scènes aussi difficiles dans lesquelles l'un des personnages a eu besoin d'être soigné grace aux connaissances de l'autre. En effet Nell se "ressource en connaissance" dans un livre sur les plantes sauvages et cela lui permet de sauver sa soeur d'une fièvre et de problèmes de lactation. Nell sauve le livre sur les plantes; toutefois cela m'a semblé étrange qu'elle décide de ne pas faire confiance à l'Encyclopédie ou à déplorer l'inutilité des connaissances face à la nature. D'ailleurs, à un autre moment du roman, l'Encyclopédie aurait permis à Nell d'éviter à sa soeur une anémie.

Comment peut-on décider en un claquement de doigt de supprimer toute la culture et les connaissances pour s'appuyer uniquement sur l'instinct? Justement dans Into the Wild de Jon Krakauer, la connaissance des plantes est une question vitale pour le personnage de Chris McCandless.

L'instinct est un élément bien amené lors de l'accouchement dans le roman. Toutefois, j'ai été déçue par la fin du roman. Elle m'a semblée peu appliquée, avec une solution toute faite et radicale.

Par ailleurs, on retrouve un aspect culturel très américain dans ce roman. C'est la fin de la civilisation, et - plutôt que d'essayer de retrouver les dernières personnes survivantes - les deux jeunes filles ne cherchent pas à se rapprocher d'autres êtres humains mais préfèrent décompter leurs provisions et reconstruire leur stock pour elles deux avec le fusil de leur père pour éloigner les intrus (à la Clint Eastwood dans Gran Torino).

Bon en même temps, c'est là l'esprit sauvage et la fin de l'état de droit. Cela me questionne à nouveau : Est il possible que nous oublions tous les éléments de notre culture actuelle pour un retour à l'état sauvage où l'homme serait à nouveau un loup pour l'homme? Dans un monde où il n'y a pas assez de nourritures ou autre besoin pour chacun, l'homme sera-t-il capable d'empathie et d'amour, comme ces deux soeurs essaient tant bien que mal d'en faire preuve?

Image : https://livre.fnac.com/a11269116/Jean-Hegland-Dans-la-foret?oref=00000000-0000-0000-0000-000000000000&Origin=SEA_GOOGLE_PLA_BOOKS&esl-k=sem-google%7cns%7cc294196405911%7cm%7ckpla296351512230%7cp%7ct%7cdc%7ca58200328279%7cg1553156614&gclid=Cj0KCQiA05zhBRCMARIsACKDWjdccUP25YO6SgXdKFWSreeeV1ylCwD2VK5ilED4Ua1bKQzXWQzNtPgaAtLvEALw_wcB&gclsrc=aw.ds

8 décembre 2018

Never Let Me Go de Kazuo Ishiguro

Résultat de recherche d'images pour "never let me go book"Le roman est très bien écrit et sans prise de position forte. Il soulève simplement des questions éthiques en rendant à des clones créés pour des greffes d'organes leur humanité à travers les histoires d'une enfance banale. On se lie très rapidement à ce trio d'enfants, adolescents puis jeunes adultes. Inséparables et pourtant inéluctablement dirigés vers une séparation irrévocable. Les choses sont telles qu'elles sont. On ne peut que les accepter; bien qu'en nous même - de même qu'en ce personnage de Tommy - il y ait ce refus, cette incompréhension face à cette injustice préconçue.

Il n'y a pas trop de détails sur le comment, le début ou le contexte de cette société, ce qui donne de la crédibilité au récit. Le personnage principal est attachant ; de même que le personnage de Ruth qui pourtant peut se montrer aussi inhumaine qu'un être humain peut l'être avec son manque de confiance et son besoin d'être aimé de ceux qu'elle admire.

Quelle belle métaphore que la création artistique dans ce roman. Le Miroir de l'Ame. Le symbole de l'espoir. Et en même temps la désillusion, la peur de ne pas créer comme les autres sont capables de créer. L'acharnement ensuite à créer pour plaire et convaincre la personne importante.

J'avais beaucoup aimé la lecture de Vestiges d'un Jour du même auteur. C'était avec assurance que je me plongeais donc dans cette lecture. Toutefois, j'ai moins d'affinité avec l'eugénisme ou les théories de vision du futur ou encore des problèmes éthiques liés à une société deshumanisée. J'ai préféré le premier roman pour son intrigue.

On retrouve le même style d'écriture très agréable. On évolue dans l'intimité d'un personnage dans l'ombre. Un personnage qui se trouve très proche de ceux qui brillent ou qui ont de l'importance. Un secret ou quelque chose qui cloche est présent dès le début mais nous ne pouvons pas encore mettre des mots sur ce dont il s'agit au début de notre lecture. Le personnage principal est dévoué et humble mais réfléchi aussi dans ses choix.

Un très bon moment!

Ne surtout pas voir l'adaptation cinématographique - qui n'en est pas une de fait - avec Carrey Mulligan, Keira Knightley et Charlotte Rampling. Toute l'histoire est réécrite et les moments importants supprimés ou modifiés. Quelle frustration!

Source de l'image : https://www.amazon.fr/Never-Let-Me-Kazuo-Ishiguro/dp/0571258093

25 novembre 2018

Back in time to Grindelwald's story

 

Résultat de recherche d'images pour "crimes of grindelwald pictures"J'ai mis du temps à me décider... C'est un peu ringard d'être fan d'Harry Potter quand on a 28 ans. Or is it? En même temps, on est LA génération qui a grandi avec les romans...

Un très bon moment! C'est un super film d'action à voir au cinéma. Il est toujours agréable de se retrouver dans l'univers de la saga, on a l'impression de remonter le temps et de s'y sentir invincible. Mais là il s'agit surtout de se délecter du rôle de l'introverti et bienveillant Norbert Dragoneau interprété à merveille par Eddie Redmayne !

"Redmayne’s Newt is becoming a real character: gentle, shy, with a childlike quality that doesn’t really change no matter how scary things get." I do agree with this :)

Article à lire : https://www.theguardian.com/film/2018/nov/08/fantastic-beasts-the-crimes-of-grindelwald-review-jude-law-dumbledore-shines-in-saggy-sequel

4 novembre 2018

En Liberté ! de Pierre Salvadori

http://www.cinema-yonne.fr/affiches/affiche-en-liberte.pngJe viens tout juste d'aller au ciné voir En Liberté ! de Pierre Salvadori. Le casting est super Pio Marmai, Adèle Haenel et Audrey Tautou. Pourtant lorsque j'ai vu la bande d'annonce, ça ne m'a pas tenté du tout la première fois. Je me suis dit que ça allait être drogue, sexe et rock'n'roll - ce qui peut être bien pour certains jours mais là, ça ne correspondait pas à mon humeur du moment.

Puis un de ces aprèms gris où on se dit que ce serait bien de sortir, de faire quelque chose tranquillement, j'ai revu le film à l'affiche de mon cinéma de quartier...

J'ai passé un super moment. La musique est géniale! On entre dans le film sans attendre avec de l'action à l'américaine, avant que tout tombe à plat. C'est la comédie qui commence. Des personnages paumés, qui culpabilisent ou ne se sentent pas à l'aise avec l'injustice qu'on leur a imposée. Des faux semblants, des masques. Du comique de situation ou de répétition. Les acteurs sont super dans ces rôles. Audrey Tautou est excellente en angoissée de la vie. Sa première scène avec Pio Marmai est géniale! A mourir de rire!

Il y a plein de scènes où on rit ! Les répliques sont surprenantes et très drôles. Dans des contextes absurdes. Une commémoration présentée par un maire au top, des formules de politesse bien placées à l'endroit où ça passe pas,... C'était vraiment un bon film dans un univers détonnant qui dépayse le spectateur.

 

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